KÉBÉMER : LE COSEF VEUT PLUS DE RESPONSABILITÉ POUR LES FEMMES

Le Conseil sénégalais des femmes (COSEF) travaille dans le sens d’aider la gente féminine qui a réussi le combat pour la parité à assumer pleinement leur responsabilité en accédant aux postes de décision a déclaré, jeudi à Kébémer, sa présidente, Lucie Cissé.

« Aujourd’hui il s’agit de doter les femmes de compétences pour prétendre à des postes de responsabilité après la bataille gagnée de la partie à laquelle nous avons largement participé », a dit la députée Lucie Cissé à l’ouverture d’un atelier de deux jours à Kébémer sur l’’’amélioration des conditions d’exercice du droit de participation à la gouvernance locale notamment des femmes’’.

Ce projet financé par la coopération espagnole est déroulé dans quatre communes dont celle de Kébémer dont le maire Lamine Thiam s’est engagé à accompagner les femmes élues, a ajouté Mme Cissé.

En plus des femmes, l’atelier de Kébémer accueille également des hommes conformément à une nouvelle orientation du COSEF, a dit Lucie Cissé.

Le point focal du projet à la mairie de Kébémer, Khady Waly Faye a souhaité voir ses soeurs « acquérir des compétences pour ne plus être qualifiées d’élues médiocres ne participant pas aux travaux du conseil municipal ».

Mme Faye a remercié les responsables du COSEF qui ont choisi sa commune avant de souligner que « la parité n’est pas encore totalement appliquée à Kébémer où le poste de premier adjoint au maire devrait échoir à une dame. Et ce n’est pas le cas ».

Pour sa part, le maire Lamine Thiam a salué l’implication des femmes et leur apport pour la qualité des débats relevant que l’application de la parité a permis une meilleure représentativité de ces dernières par rapport à son premier mandat.

Il s’est dit prêt à les accompagner pour gagner d’autres combats allant dans leur sens de leur plus grande responsabilisation.

Une trentaine d’élus vont bénéficier au cours de cet atelier de renforcement de capacités sur des thématiques tournant autour de la décentralisation et du développement local, du budget participatif sensible au genre, de la démocratie locale, du contrôle citoyen, etc.

Outre Kébémer, ce projet est déroulé à Ngaparou, Kaffrine et Mbour, a-t-on appris durant cet atelier qui a été une occasion pour les différents intervenants de demander un élargissement de la formation à des femmes s’activant dans d’autres domaines que la politique.

aps.sn