Enda Ecopop avec l’appui du PNDL, Onu femmes, Osiwa et le Mouvement citoyen a organisé un atelier de présentation des guides et manuels du projet Budget Participatif Sénégal (BPS). Le BPS vise à consolider durablement les relations entre les élus et les citoyens dans le but de promouvoir les collectivités territoriales prospères, équitables, inclusives et respectueuses des droits humains. C’est 105 collectivités locales qui vont être couvertes par le projet.

« Ce projet prévu pour 3 ans, couvre 105 collectivités locales et il s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation de l’acte III et dans la mise en œuvre des orientations majeures définies par l’Etat dans différents documents de politiques nationales et des engagements internationaux auxquels le Sénégal a souscrit »,M. Mamadou Thiaw, secrétaire exécutif du programme national de développement local ( PNDL).

Selon M. Thiaw, l’impératif d’une responsabilisation et d’une participation effective des populations constituent des gages de recevabilité pour les acteurs territoriaux qui vont être capables aussi bien de demander des comptes que de rendre compte.
« Il nous reste à inventer une démocratie de proximité et à toutes les échelles territoriales et à veiller à l’articulation des différents niveaux de mise en œuvre de l’action publique. L’enjeu relatif à la gouvernance préconise la mise en place d’une charte de la participation citoyenne et du droit à la cité définissant l’ensemble des droits et devoirs de l’acteur. Cette charte doit préciser que la démocratie participative ne doit pas être conçue comme un modèle politique répréhensif à la démocratie représentative mais comme une démarche de pilotage et conduite des projets et politiques publiques », dira-t-il.

Quant à M. Bachir Kanouté, directeur exécutif d’Enda Ecopop, il souligne : « Cet atelier rentre dans le cadre de la mise en œuvre du budget participatif qu’on a initié depuis 1 an. Intention que nous avions, c’était d’édicter un certain nombre de guides qui sont des supports didactiques pour les collectivités locales mais aussi pour que les acteurs de la société civile puissent avoir un ensemble d’instruments, méthodes et outils pour leur permettre d’avancer dans la mise en œuvre du projet de budget participatif mais aussi qui sont un ensemble d’instruments qui leur permettent d’avancer dans le renforcement du leadership parce que  aujourd’hui si on parle de participation citoyenne et de libre administration ».
Il estime que les autorités élues devraient cohabiter, co-décider et cogérer avec les citoyens. Selon M. Kanouté, Il y a un ensemble de 105 communes qui vont être accompagnées.

« Il nous reste à inventer une démocratie de proximité et à toutes les échelles territoriales et à veiller à l’articulation des différents niveaux de mise en œuvre de l’action publique. L’enjeu relatif à la gouvernance préconise la mise en place d’une charte de la participation citoyenne et du droit à la cité définissant l’ensemble des droits et devoirs de l’acteur », dira-t-il.
M. Kanouté souligne que cette charte doit préciser que la démocratie participative ne doit pas être conçue comme un modèle politique répréhensif à la démocratie représentative mais comme une démarche de pilotage et conduite des projets et politiques publiques.